Nouvelles escapades culturelles

De passage a Chablis, visite de cette exposition d'art contemporain de la Fondation Schneider L'abbaye Pontigny Je surveillerai mes voies, pour ne pas pécher par ma langue. J'ai placé une garde à ma bouche; je me rends muet, je m'humilie et je garde le silence, même sur les choses bonnes. --Règle de St Benoît, Chapitre VI, Le silence. L'ordre cistercien a été fondé en 1098 par Robert de Molesme, un ancien moine bénédictin en quête d'une vie spirituelle se rapportant aux bases strictes de la règle de St Benoît, fondée sur la prière et le travail (Ora et Labora). Les moines vivaient ici une vie de simplicité à l'écart du monde, centrés sur l'Opus Déi - l'Oeuvre de Dieu, à la prière, l'étude et à l'écriture. Du XIIe au XIXe siècle se dressait ici le cloître de l'abbaye. Lieu de promenade et de méditation, il était réservé aux moines de choeur qui avaient fait vœu de silence et de clôture. Les frères convers, des paysans et artisans laïcs, ét...

Très plaisante expo sur cette artiste attachante : Le Paris d'Agnès Varda de-ci, de-là Photographe, cinéaste, artiste visuelle, Agnès Varda disait : « Je n'habite pas Paris, j'habite Paris 14°. » Pendant près de soixante-dix ans, de 1951 jusqu'à sa mort, le 29 mars 2019, elle réside à la même adresse, au 86, rue Daguerre (un des inventeurs de la photographie), dans un îlot protégé, entre la place Denfert-Rochereau et la gare Montparnasse. Ce site atypique - deux boutiques et leurs dépendances liées par une cour à ciel ouvert - est à la fois un lieu de vie et de création. Il abrite d'abord un studio de prise de vues, un laboratoire et une cour, où l'artiste rencontre, se raconte, photographie et filme - elle y accroche même sa première exposition en 1954. En s'appuyant essentiellement sur le fonds photographique d'Agnès Varda et les archives de Ciné-Tamaris, cette exposition, riche de cent trente tirages, dont beaucoup inédits, met en valeur l'œuvre p...